Jeunes filles placées en Afrique : les abus sexuels de leurs tuteurs, une forme de violence sexuelle répandue

https://data.who.int/fr/indicators/i/BEDE3DB/F8524F2

Les conséquences de ses actes sur la vie de cette jeune fille 

Pour le cas de ces jeunes filles qui subissent des conditions pareilles avec leurs tuteurs, cette situation laisse beaucoup de séquelles durant toutes leurs vies. Pour le cas de celles qui ont été placées vierges chez ses tuteurs vicieux, elles finissent par être déviergée par leurs soi-disant tuteurs. L’autre conséquence plus pire, elles tombent enceinte de leur tuteur, des grossesses qu’ils forcent les jeunes filles naïves a immédiatement fait interrompre dans le secret le plus total sous la menace et la culpabilisation. Chaque avortement clandestin laissent ces jeunes femmes non seulement des douleurs physiques mais aussi une dépression morale qu’elle portait seule sans soutien et pire sans possibilité de dénoncer. Elles restent toutes leurs vies avec un secret indescriptible de peur d’être mal jugées par leurs proches et de se faire salire. Ces traumatismes brisent une partie de leur innocence et marquent durablement leurs parcours. D’autres arrivent à se venger silencieusement et d’autres arrivent à se confier finalement des années plus tard après leurs vécues.

Ensemble, sensibilisons pour protéger les filles placées sans défense

Face à ces histoires trop souvent tristes, il est nécessaire de sensibiliser et de protéger les filles placées qui restent parmi les enfants les plus vulnérables et les moins entendues. Elles doivent savoir qu’elles ne sont pas seules, que leurs voix comptent. Nous devrons leur montrer qu’aucune n’est normalisée dans leurs droits. Les familles, les communautés, les écoles et les institutions doivent assumer leurs rôles: écouter, prévenir, surveiller et intervenir. Les mamans ont également la responsabilité de s’entretenir régulièrement en privé avec leurs filles placées, de leur poser les bonnes questions et de vérifier que tout se passe bien avec leurs tuteurs sur le plan moral, physique et émotionnel. De même, les tutrices ou femmes des foyers d’accueil doivent rester attentives et dialoguer souvent avec ces jeunes filles, afin de détecter tout malaise ou changement de comportement. Chaque fille placée mérite un environnement sûr et digne. Mettre en lumière ces situations permettra de  briser le silence et d’encourager le pouvoir de s’exprimer et de dénoncer tout acte mauvais. Chaque action de nos institutions, de nous-mêmes et de notre communauté est un acte essentiel pour empêcher que d’autres Bernice vivent le même cauchemar. Leur protection ne doit pas rester un choix : elle doit devenir une priorité collective.

Rédaction : Carine MINABA,  Data Scientist  et Biostatisticien

Cette publication WanaData a été soutenue par Code for Africa et la Digital Democracy Initiative dans le cadre du projet Digitalise Youth, financé par le Partenariat Européen pour la Démocratie (EPD)

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