La journée Internationale des Droits des Femmes est une journée commémorée chaque 8 mars de l’année par le monde entier. Une occasion pour célébrer les actes de courage et de détermination des femmes qui jouent un rôle dans l’histoire de leurs communautés et leurs pays. Ainsi, s’adressa Hawa Tapo, la fondatrice et la présidente de l’association « Venise Slam » de Mopti à ces belles créatures en cette 168 -ème commémoration des Droits des Femmes avec le titre » ELLE ». Une manière pour la slameuse Hawa Tapo de rendre hommage à toutes les femmes d’ici et d’ailleurs à travers ces paragraphes rempli de sens et d’émotion.

Hawa Tapo, slameuse-Mopti
Elle est née avec la douceur dans le regard et la tempête dans le cœur. Elle a grandi en apprenant à sourire même quand le monde lui pèse sur les épaules. Elle est le refuge que l’on cherche quand tout s’effondre, l’écho silencieux des prières exaucées.
Elle n’a pas le luxe de faiblir. Quand la douleur frappe, elle serre les dents. Quand l’injustice la frôle, elle se redresse. Elle endure ce que personne ne pourrait endurer à sa place. On lui demande de se taire, mais c’est elle qui porte l’Histoire. On lui dit de patienter, mais c’est elle qui façonne les lendemains.
Elle est une mère avant d’être un ventre, une lumière avant d’être une silhouette. On l’appelle fille, sœur, épouse, mais avant tout, elle est une âme, une force, une preuve vivante que l’amour et la résilience peuvent coexister.
Elle se lève chaque matin avec le poids du monde et la foi pour tout supporter. Quand on l’oublie, Allah, lui, ne l’oublie jamais. Car dans son endurance, dans ses larmes invisibles, dans ses silences pleins de prières, il y a une adoration que seul lui comprend.
Aujourd’hui, je pose ces mots comme un hommage. À elle. À tout ce qu’elle est. À tout ce qu’elle ne dit pas, mais que son Seigneur entend.
Qui ne s’exprime pas s’imprime à Watapo.
Propos recueillis par Fatoumata Z. COULIBALY
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