Ségou : ces femmes qui président des associations de lutte contre la violation des droits Humains 

La violence basée sur le genre est présente partout dans le monde. Chaque jour, des milliers de personnes font face à des actes de violence qui portent préjudice à leur vie et à leur bien-être, notamment les femmes et les filles.
A ségou, plusieurs associations présidées par les femmes apportent de l’aide aux survivantes d’actes de violences basées sur le genre. Chacune contribue à attirer l’attention de la population malienne précisément celle de Ségou sur le phénomène des violences faites aux femmes et aux filles et en faire une priorité pour réduire et éliminer ces pratiques pour atteindre l’égalité des sexes.

Dans la cité des 4404 Balazans, elles sont nombreuses à œuvrer dans le social. Elles sont des sœurs, des mères, des épouses qui luttent contre toutes pratiques néfastes à l’égard des filles et des femmes. Elles se battent en première ligne pour l’égalité et la justice sociale à Ségou.

 Ainsi, en ces 16 jours d’activismes, notre rédaction, Mousso Kunda rend un hommage à ces militantes dévouées au quotidien pour une meilleure condition de vie pour les femmes et filles.

Kadidia Karim Diarra, RENAJFFERM

« La valeur d’un Homme n’est pas la somme de ses connaissances accumulées, mais plutôt de sa rentabilité sociale. » Cette belle formule d’Ahmed Sékou Touré suffit à elle seule pour qualifier l’engagement et l’implication totale de Kadidia Karim Diarra aux services de la communauté, précisément celui des femmes et des filles de la région de Ségou.

Coordinatrice Régionale du Réseau National des Jeunes Filles et Femmes Rurales du Mali (RENAJFFERM), crée en 2017, Kadidia Karim Diarra avec son association de quarante (40) personnes, intervient dans le domaine des violences basées sur le genre, notamment les violences conjugales, les mutilations génitales féminines ( MGF).

Madame Kadidia se bat avec son réseau pour une large sensibilisation des femmes, hommes et jeunes sur les méfaits des pratiques néfastes à l’égard des femmes. En collaboration avec certaines structures de prise en charge des survivantes, elle oriente des femmes.

Son intervention sur les violences entre conjoints, se passe d’abord par des méthodes traditionnelles. Sensibilisation des conjoints par l’autorité coutumière et religieuse avant d’emprunter celle moderne, la justice.

Pour ces 16 jours d’activisme, Madame Kadidia Karim Diarra invite les femmes, les associations féminines à véhiculer des messages de plaidoyer pour mettre fin à toutes formes de violences humaines.

Alty Diallo, REJEFPO

Alty Diallo REJEFPO

Alty Diallo préside le Réseau des Jeunes Leaders des Partis Politiques et des Organisations de la Société Civile (REJEFPO) depuis quelques mois. Le réseau a été créé à Bamako en 2014 avec comme objectif l’épanouissement de la femme.

Fervente défenseure des droits des femmes, Madame Alty est à son premier mandat. Vu son attachement et sa lutte pour la cause des femmes, elle intervient surtout dans les domaines des violences conjugales des femmes, au non-accès des femmes aux instances de prises de décision.

Sollicitée et connue dans ces domaines d’intervention, Madame Alty Diallo peut intervenir dans le mois sur plus de 5 cas de violences conjugales. Des cas où la femme est battue ou maltraitée par son conjoint pour des futilités.

Pour bien mener le bateau à bon port, elle collabore avec la justice et organise des formations et des causeries avec les femmes survivantes. Tenant compte de la sensibilisation des hommes sur les conséquences des violences dans le foyer.

En ces 16 jours d’activisme, elle exhorte les Légitimités Traditionnelles et Religieuses à s’impliquer davantage dans la lutte contre les violations des droits des femmes. Et aux femmes, elle demande de faire de ces deux semaines, un temps de plaidoyer auprès des parties prenantes et d’impliquer surtout les hommes dans toutes ces activités qui seront menées.

Awa Diallo,Braves Femmes 

Présidente de l’Association des « Braves Femmes », mise en place en 2018, avec pour objectif d’apporter de l’aide aux femmes urbaines et rurales. Madame Awa Diallo vient en appui aux femmes ayant subi des violences dans leur foyers, leur offrant le soutien et facilitant l’accès aux ressources en violence conjugale et d’autres formes.

Pour ces semaines d’intenses d’activités de sensibilisation, elle incite les femmes et les hommes à des actions pour combattre toutes formes de violences dans la société.

Mariam Kouyaté, Djiguiya

Présidente et initiatrice de l’Association Djiguiya de la commune de Sébougou.  Il s’agit d’un réseau des femmes leaders crée en 2011, dans le souci de l’amélioration des conditions de vie des femmes et filles. Madame Mariam Kouyaté évolue dans plusieurs domaines dont l’éducation inclusive des filles, l’orientation des femmes et filles survivantes de toutes formes de violences humaines vers les structures de santé pour leur prise en charge.

Madame Mariam Kouyaté sensibilise aussi les parents sur le mariage précoce et forcé.

En ces 16 jours d’activisme, elle souhaite un Mali sans violence !

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