La famille Traoré vit dans la région de ségou et élève leurs deux enfants en bonne santé. Cela, grâce au soutien de leur centre de santé locale. Madame Traoré ayant subi des complications pour son premier enfant, sur recommandation des agents de santé pour sa deuxième maternité, elle opte d’accoucher dans un centre de santé. Dans cet article, Madame Traoré explique l’importance des consultations prénatales et post-natales.
Il est 17 heures lorsqu’on nous nous sommes rendus dans la famille Traoré au quartier Soninkoura de la région de Ségou. Dans la cour, nous avons rencontrés Madame Traoré Assitan Diallo, une mère de 30 ans assise sur un escabeau allaitant son enfant. Elle chante des chansons berceuses pour elle. De côté, son mari s’occupe de quelques tâches ménagères.
Assitan Diallo, mère d’un garçon de 3 ans et d’une fille d’un an partage son expérience contrastée entre un premier accouchement sans assistance médicale et un second, suivi avec rigueur dans un centre de santé. Son récit souligne l’importance du suivi prénatal et de l’implication des conjoints dans toutes les étapes pour une grossesse sans risque.
Assitan a donné naissance à son premier enfant à son domicile grâce à l’aide de sa belle-mère. Cet accouchement comportait des risques car Assitan n’a pas bénéficié d’une assistance médicale, ni suivi des consultations ou reçu des soins médicaux. Pour son deuxième enfant, les conditions et compréhensions étaient différentes. Elle déclare : « Après avoir été confrontée aux complications lors de la naissance de mon premier enfant, cette fois-ci, j’ai décidé de me rendre dans un centre de santé pour mon suivi prénatal. »
Pour cette deuxième maternité, Assitan a opté pour un accouchement assisté dans un centre de santé. « Lors de ma première grossesse, j’ai rencontré des difficultés lors de l’accouchement. J’ai passé une année à souffrir des séquelles au niveau de mon appareil génital. Pour éviter de revivre les mêmes épreuves, mon époux et moi avons décidé de suivre les consultations pour pouvoir accoucher dans un établissement de santé », explique-t-elle.
Selon elle, les consultations prénatales ne doivent pas être négligées compte tenu de leur impact sur la santé de la mère et de la vie de l’enfant. « Pendant les trois trimestres de ma grossesse, j’ai suivi 4 consultations prénatales recommandées par mon médecin. Durant ces visites, mon mari m’a accompagnée, malgré son emploi chargé. », a témoigné Assitan, avant d’ajouter que ces consultations ont facilité son accouchement. « Mes contractions ont débuté à minuit, et c’est vers 1 heure du matin que je me suis rendue au centre de santé accompagnée de mon mari, où j’ai suivi mes consultations. Une fois sur place, une sage-femme m’a accueillie et m’a conduite à la salle d’attente. J’ai ensuite accouché dans un environnement adapté, sans complication. L’accouchement assisté par le centre de santé m’a permis de bénéficier de soins pendant et après l’accouchement. », affirme Assitan. Selon elle, les visites médicales permettent d’établir un bilan complet de la santé de son enfant.
« Accoucher dans un centre de santé réduit les risques de complications et de maladies en offrant une protection essentielle au bébé contre les maladies dès les premiers jours de sa vie », souligne-t-elle. En ce qui concerne les différentes consultations, Assitan souligne leur importance pour fournir des informations sur la maternité. Cette approche proactive de la santé maternelle est essentielle pour garantir des résultats positifs pour la mère et l’enfant. La grossesse devrait être une expérience positive pour toutes les femmes.
Amadou Traoré, l’époux d’Assitan, âgé d’une quarantaine d’années, n’a pas hésité à mettre entre parenthèses ses activités professionnelles pour accompagner sa femme enceinte tout au long de sa grossesse. Il nous explique les raisons : « Il est essentiel d’accorder une attention particulière à la santé maternelle. La meilleure façon d’accompagner sa femme enceinte est de l’accompagner à ses consultations », a-t-il indiqué.
Traoré était présent aux rendez-vous des consultations de sa femme, afin de s’imprégner de son état. « J’ai assisté à toutes les séances de consultations de ma femme ainsi qu’aux causeries de sensibilisation animées par la sage-femme à la maternité », a-t-il détaillé. Pour lui, l’implication de l’homme dans le suivi prénatal et postnatal de sa femme revêt une importance capitale, insiste-t-il.
Docteur Zeïna Touré est sage-femme au cabinet médical Wassa de ségou, situé dans la commune rurale de Pelengana à Ségou. Selon Dr Zeïna Touré, cette pratique est assurée par une équipe qualifiée capable de gérer des accouchements aussi bien normaux que complexes. « L’accouchement assisté dans un centre de santé permet aux femmes de donner naissance dans un environnement équipé des ressources nécessaires », explique-t-elle. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une femme qui suit régulièrement sa grossesse augmente de 87 % ses chances d’accoucher sans complication. « Nous les sensibilisons à travers des séances de causeries sur l’importance de se rendre dans un centre de santé pour les consultations et les risques encourus en cas de négligence. Une femme qui ne bénéficie pas de consultations peut voir apparaître des malformations fœtales, un retard de croissance intra-utérin, une mortalité maternelle et infantile due à des infections survenues pendant les périodes prénatales et postnatales », a précisé Dr Zeïna.
Les consultations prénatales jouent un rôle crucial dans le traitement précoce des problèmes de grossesse. De même, elles aident la mère à récupérer après l’accouchement. Dr Zeïna Touré encourage les femmes à suivre leur grossesse dans un centre de santé proche. « Aucune femme ne devrait mourir pendant son accouchement. En tant que professionnels de la santé, nous recommandons aux femmes enceintes d’être accompagnées par leurs conjoints en raison de leur importance », a-t-elle insisté. Zeïna Touré estime que les époux doivent s’impliquer tout au long de la grossesse. « Un homme doit assister à une ou plusieurs consultations de sa femme. », souligne-t-elle. En plus d’assister aux échographies, les conjoints sont encouragés à partager les tâches ménagères et à soutenir leur partenaire pendant l’accouchement.
Rédigé par: la rédaction Mousso Kunda.
Photo: illustre une femme allaitant son enfant. Crédit: Iwaria.
7 réponses
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